jeudi 7 janvier 2010

Page de réclame pour Marc-Edouard Nabe


Le 14 janvier, Marc-Édouard Nabe publie son premier texte inédit depuis Printemps de feu en 2003, Le vingt-septième livre en 2005 et quelques tracts publiés de ci de là sur les murs des villes. Autopublié, Nabe propose à 1000 exemplaires L'Homme qui a arrêta d'écrire, un roman de 695 pages.


L'histoire : le narrateur est l’auteur qui aurait arrêté d’écrire. Un jeune blogueur très actif se prend d’amitié pour lui et l’entraîne dans une visite mouvementée du monde d’aujourd’hui. La mode, la télévision, l’édition, l’art contemporain, le théâtre, la virtualité sont passés au crible. Une vision hallucinée d’un Paris en pleine décomposition, avec une centaine de personnages connus, inconnus, fictifs et réels, tous terriblement vrais.

Jérôme Dupuis donne quelques précisions sur l'opus dans L'Express du 7 janvier : "le contenu ne devrait pas réconcilier Marc-Edouard Nabe avec le « milieu » : sous couvert d'une longue déambulation dans le Paris des années 2000, où il fustige aussi bien Facebook que les boîtes branchées tendance Le Baron, Jack Bauer que les conspirationnistes du 11 septembre, son double de papier allume férocement tout ce que la France compte d'écrivains, d'éditeurs et de journalistes en vue - BHL, Beigbeder, Philippe Katerine, Pierre Lescure... « La chair est triste hélas, et j'ai lu tous mes mails », soupire le « héros », étranger à son époque. Nul doute qu'un éditeur classique eût demandé à Nabe de couper 200 pages et que des dizaines de passages auraient été « caviardés » à la demande des avocats.

A commander seulement sur marcedouardnabe.com.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je viens de refermer "L'homme qui arrêta d'écrire" !!
Ce livre est un chef d'œuvre comme personne ne sait plus en faire!! Un voyage au bout tout au bout!! On traverse l'époque crevée par la lucidité hallucinée toute nabienne, et quand je dis on traverse, c'est qu'au fond de la noirceur de l'époque on tombe dans les étoiles...
c'est magnifique, lumineux, habité de fantômes et symboles, beau comme une forêt!

Anonyme a dit…

c'est bizarre ce commentaire...il revient de manière systématique dès lors qu'il est fait mention du dernier bouquin de Nabe.

Je suis entrain de le lire et ça me tue tellement c'est étouffant et désespéré:notre époque est lugubre et quand elle ne fabrique pas des monstres c'est à des suicidés qu'elle donne naissance.

La noirceur qu'il nous révèle c'est la nôtre.

TristanL a dit…

c'est gentil pour son roman cette réclame.

Plan de com' imparable, passages télés inratables, cocktail de lancement très parisien et pas bourgeois.

et en plus le bouquin n'est pas mal.